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DEVENIR TÉMOINS ET TÉMOIGNAGES

Oui, devenons ensemble «pêcheurs d'hommes»!

Offrez un témoignage simple de votre vie de foi au quotidien. Il prendra place dans les témoignages ci-dessous.

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Pour participer :

  • Prenez connaissance des témoignages ci-dessous. Ils montrent un espace de grâce et d'humanité.

  • Apportez des faits simples, concrets. L'important est qu'ils aient touchés votre cœur de croyants.

  • Écrivez votre témoignage et transmettez-le en cliquant sur ce formulaire / enveloppe
    (sa publication et mise en forme sont soumises à l’approbation du modérateur du site)

  • En présentant votre témoignage vous donnez votre consentement à ce que celui-ci soit publié sur ce site dans la mise en forme apportée par le modérateur. Merci!

TÉMOIGNAGES D'AUJOURD'HUI

1. Filles et garçons de 15-16 ans un peu avant leur Confirmation

  • Dieu est toujours là pour moi.

  • Il me rassure, il me donne confiance.

  • La connaissance de notre religion a été très importante ; ressentir le soutien de Dieu m’a profondément aidé dans un passage compliqué dans ma vie. 

  • Dieu est aux côtés de ceux qui veulent recevoir son amour.

  • Savoir qu’il m’accompagne chaque jour me rassure.

  • Ma relation à Dieu a commencé très jeune ; je suis reconnaissant d’avoir commencé le catéchisme depuis l’âge de six ans.

  • Je ne pratique pas beaucoup mais cela arrive que je prie.

  • Je prie pour des choses très positives, pour moi, pour ma famille, encore pour le monde.

  • Au moment de mes prières, je me sens proche de Jésus et de mon grand-papa décédé. 

  • Je garde ma foi au fond de moi ; cette relation entre Dieu et moi est différente et spéciale.

  • Devant le défi du réchauffement climatique : j’aide de mon mieux avec des gestes au quotidien.

  • Parfois il m’arrive de douter: quand je demande l’aide à Dieu dans des moments difficiles, rien ne change. Mais j’ai appris que ce ne sont là que des mauvais moments, des tests et que Dieu sera toujours là.

  • Parfois je me pose des questions: est-ce que tout cela est vrai ou des questions de ce genre. Mais je sens que dans ma relation à Dieu si je le respecte, il me respecte, et si je l’accompagne, il m’accompagne tout au long des étapes de la vie.

2. « Servir »: voir ce qui est nécessaire !

Jésus le dit clairement: «Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.» (Marc 10,45)
 

Regardons de plus près ce que signifie dans la langue hébraïque le terme serviteur et le verbe servir.
– La première des trois lettres qui composent le terme serviteur désigne l’œil et aussi la source. Cette lettre suggère que le serviteur est d’abord celui qui voit en profondeur, qui sait où se trouve la source, le point d’eau nécessaire à la vie, à l’apaisement de la soif.
– La deuxième lettre signifie la maison et évoque tout ce qui est de l’ordre de l’accueil, de ce qui favorise l’être ensemble et répond à ses besoins.
– La troisième lettre symbolise la porte en tant qu’elle offre un passage, une ouverture, une libération, mais qu’elle engage aussi à un choix, à une décision. Passe par la porte celui qui est connu, celui avec lequel existe un lien de confiance, de mutualité, de réciprocité.
 

En faisant un peu de poésie rabbinique, on peut dire que le serviteur est celui qui voit tout de suite ce qui est nécessaire pour le bien du vivre ensemble, de l’accueil, pour faciliter les allées et venues de chacun en liberté et en confiance.

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Aujourd'hui, elles sont tellement nombreuses ces personnes qui voient juste tout de suite, ouvrent à leurs semblables  un espace d’accueil, de confiance, de liberté et de vie.

3. « Laver » : un geste source d'amour et de sainteté, bien vivant aujourd'hui !

Déposer son vêtement, prendre un linge, le nouer à la ceinture, les familiers de l'Évangile de Jean connaissent bien cette attitude de Jésus lors de son dernier repas avec les disciples. Ensuite il verse de l’eau dans un bassin, se met  à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. (Jean 13, 4-5).

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«Laver les pieds» : ce geste, qu’a-t-il de si extraordinaire ?
Dans la langue hébraïque le verbe «laver» est composé de trois lettres dont chacune revêt une valeur symbolique :
– la première, resh, signifie la tête, la chose principale ;
– la deuxième, hèt, évoque une barrière, une clôture ou encore un seuil ;
– la dernière, tsadé, fait allusion au « côté opposé », le versant de Dieu, le bras divin.


Selon le symbolisme de ces lettres, d’une manière poétique, on peut dire que «laver» signifie : poser un acte essentiel ou faire un geste fondamental qui permet de passer un seuil, de franchir une barrière pour entrer du côté de Dieu, de son bras, de sa force.
– Jésus dit à la Samaritaine : «Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : «Donne-moi à boire», c’est toi qui aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive» ( Jn 4, 10).
– Le centurion romain dit à Jésus : «Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui dit : « Va, ton fils vit» ( Jn 4, 49-50).
– Jésus dit au paralytique : «Lève-toi, prends ton grabat et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri ; il prit son grabat, il marchait ( Jn 5, 8).
– Comme la femme était toujours là, Jésus se redresse et lui dit :«Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ?» Elle répondit : «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit : «Moi non plus, je ne te condamne pas : va, et désormais ne pèche plus» ( Jn 8 10-11).
– Jésus cracha à terre, fit de la boue avec la salive et l’appliqua sur les yeux de l’aveugle ; il lui dit : «Va te laver à la piscine de Siloé.» L’aveugle y alla, il se lava et, à son retour, il voyait » ( Jn 9, 6-7).
–Jésus cria d’une voix forte : «Lazare, sors !» Et celui qui avait été mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus dit aux gens : «Déliez-le et laissez-le aller!» (Jn 11, 43-44).
« Laver les pieds », c’est donc poser une action essentielle qui ouvre au versant de Dieu, c’est-à-dire à la vie. Nous le voyons, les paroles et les gestes n’ont pas besoin d’être spectaculaires.
Les Juifs se mirent à discuter violemment entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : «En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas mon sang, vous n’aurez pas en vous la vie. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Car ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson» (Jn 6, 52-58).
 
– Aujourd’hui, combien de linges, combien de bassines d’eau et combien de mains ne se font-elles pas proches des plaies des habitants de notre monde : là où la terre tremble, les conflits armés sévissent, la pauvreté domine en tant d'endroits du globe?


– Aujourd’hui, à travers le monde, combien ce geste humble du service ne se déploie-t-il pas au cœur des fragilités de tant de nos semblables, dans les hôpitaux, dans les EMS, dans les soins à domicile et ailleurs?
 

– Aux yeux de Dieu, chacun de ces humbles gestes représente un acte essentiel d'humanité à l'égard de nos semblables qui les aide à passer un seuil, à franchir une barrière et entrer du côté de Dieu, de son bras, de sa force, de la vie.
 

Ainsi en est-il du baptême, lavement primordial qui fait entrer le croyant en Dieu et dans la filiation du Christ. Ainsi en est-il aussi de l’Eucharistie que le Seigneur institue le soir du Jeudi saint.
 

4. « Sauver »: offrir un peu de l'essentiel !

La nuit de Noël, l'ange annonce aux bergers: «Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» (Luc 2, 10-12)

 

Arrêtons-nous quelques instants sur le sens sémitique du verbe sauver. Suivons ensemble les trois lettres qui forment la racine de ce verbe en hébreu :

– la première lettre Yod désigne la main en tant qu’elle est un symbole de force, de décision, de réalisation, d’accomplissement;
– la deuxième lettre Shîn signifie la dent. Elle symbolise les mouvements de la bouche, la solidité, l’appui, en particulier pour ce qui est indispensable au bien du corps tout entier, c’est-à-dire d’abord la nourriture, essentielle à la vie, puis toute action décisive qui préserve la vie ;
– la troisième lettre nomme le souffle indispensable à la vie, comme l’est la respiration. Le souffle, mais aussi l’esprit, comme souffle indispensable à l’âme, au cœur et à l’intelligence.
Avec un peu de poésie, on peut dire que sauver : c’est agir (la main) pour que ce qui est essentiel (la dent) à la vie (le souffle) soit donné.


Notons encore qu’autour de cette même racine, deux autres verbes s’articulent et sont très proches :
– Le premier est faire, comme on le trouve dans l’Évangile de Matthieu : «Tout ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères – donner à boire, donner à manger, etc. – dit Jésus, c’est à moi que vous l’avez fait.»
– Le second verbe est regarder au sens de considérer attentivement les personnes et les éléments qui nous entourent, comme le dit ce verset du prophète Samuel : « Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » (1Samuel 16, 7)

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Un rabbin demande à ses élèves à quoi l’on peut reconnaître le moment où la nuit s’achève et où le jour commence.
Plusieurs tentent une réponse : quand on peut commencer à distinguer de loin un chien d’un mouton ? Un dattier d’un figuier ? «Non, répond le rabbin : le moment où nous reconnaissons que la nuit s’achève et que le jour commence, c’est lorsqu’en regardant le visage de n’importe quel homme, tu reconnais ton frère ou ta sœur. Jusque-là, il fait encore nuit dans ton cœur.»

5. Dieu voit mieux que nous!

Des adultes se retrouvent pour échanger dans la foi. Dans le partage deux difficultés apparaissent successivement.

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La première vient avec ce verset :«Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Luc 18,7-8)

Aujourd'hui, beaucoup de gens ne crient-ils pas vers Dieu pour que cesse le mal de l'injustice, comme en Ukraine? Mais pourquoi Dieu fait-il attendre ces suppliants ? Pourquoi ne leur rend-il pas justice rapidement comme le dit l'Évangile? Pour nous qui sommes très croyants, c'est déchirant de voir que Dieu semble si loin de ces cœurs brisés. L'inaction de Dieu nous met mal à l'aise; on se sent coupables de ne pas comprendre. Et puis, c'est angoissant pour nous aussi : est-ce que nous serons sauvés? On est d'autant plus mal à l'aise qu'on se sent aussi un peu seuls et isolés comme croyants parmi notre entourage.

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Le second fait est une relation difficile vécue au travail. Pourquoi au fil des semaines la persistance en soi d'un tel envahissement émotionnel de colère, malgré l'aide de la prière et des sacrements? Cette personne troublée décide de faire halte un week-end dans une communauté de prière. Dans sa chambre, elle tombe sur une revue qu'elle parcourt. Fortuitement, en cours de lecture, son ressentiment se dissipe. La croyante retrouve la paix intérieure, une tranquillité d'âme qui l'habite le reste de son séjour, à son retour chez elle et encore  à la reprise du travail.

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Le second événement semble éclairer la difficulté évoquée dans le premier. La libération, la paix retrouvée sont venues à la suite d'un acte libre et responsable de dépassement de soi en Dieu, d'abandon en lui, avec le désir de recevoir de Dieu une réponse, un apaisement.

 

Dans la difficulté. il est important que le croyant fasse un petit pas de plus dans la remise de soi à Dieu. C'est une des clés du cheminement dans la foi. L'écueil du croyant face à l'adversité, c'est de tenir son regard fixé sur la difficulté, sur l'opposant, sur soi-même. On oublie que Dieu voit mieux que nous ce qui nous déchire et qu'Il a la vision de l'accomplissement de son Royaume dans le temps. C'est vers Dieu qu'il faut apprendre à se tourner avec confiance. Malgré notre inconfort, il est important de faire cette trêve de la foi dans laquelle Dieu peut reprendre l'initiative et nous montrer qu'il est bien là avec nous dans notre difficulté.

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Nous ne sommes vraiment des croyants que si nous sommes en chemin avec Dieu lui-même!

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6.Toute une vie unie à Dieu, si simplement

Prêtre, j’ai été appelé au chevet d’une personne âgée que sa fille avait accueillie chez elle pour l’entourer avec sa famille jusqu’à sa fin. Bien que la malade fût affaiblie, je lui ai demandé de se présenter en quelques mots. Elle m’a dit : «Je m’appelle Anna, je suis une simple paysanne qui a travaillé toute sa vie. Chaque matin, j’ai commencé ma journée au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.» En parlant, elle traçait lentement le signe de croix sur son corps. Elle poursuivit : «Et, chaque soir, j’ai terminé ma journée au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.» À nouveau, elle traçait lentement sur elle le signe de croix. Ses yeux bleus rayonnaient d’un lumineux regard. Je lui ai proposé de recevoir l’onction des malades, puis de communier. Je l’ai vue tressaillir de joie, des larmes commençaient à perler et elle s’est écriée : « Mon âme bénit le Seigneur, mon âme bénit le Seigneur !» 

Quelques heures plus tard, j’ai reçu un appel de sa fille m’annonçant qu’Anna s’était éteinte paisiblement.

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7. Écrivez votre témoignage !

Il prendra place ici

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